mardi 14 octobre 2014

Dans leurs petits shorts

Au musée du Louvre que je veux imaginer silencieux, la nuit, avec une horde de touristes adolescentes et fantômes, j’ai depuis toujours une affection particulière pour les peintures d'Élisabeth Vigée Le Brun et ses toiles "Madame Vigée Le Brun et sa Fille" et "Lady Hamilton en Bacchante". Les lumières éteintes, lorsque demeurent les veilleuses et, vraisemblablement, le ronronnement presque félin des caméras de surveillance, je vis surgir ces jeunes filles américaines, dans la salle des peintures flamandes. Elles tournèrent autour de nous, pour passer en revue chacune des toiles et finirent pour quelques-unes à s’asseoir sur les bancs du milieu de la pièce.

C’était l’été qui justifiait leur accoutrement très décontracté ! Elles étaient vêtues de tee-shirts ou de débarder, de "pantacourts", de leggings ou de jupettes assez courtes, chaussées de claquettes, de tongs ou de tennis légères. Je voyais Nolwenn, qui, du coup, ne s’interessait plus à ce qui était accroché au mur, mais tournait dans la salle pour regarder les parties dénudées de leur anatomie.
J’eus donc une idée et je décidais de m’asseoir près d’elles en prenant Nolwenn par la main. Je lui imposais de s’agenouiller devant moi. Je voyais ainsi, qu’elle commençait à être gênée et jetait des regards inquiets à ces adolescentes, qui étaient médusées par la scène qui se présentait à leurs yeux.

Je la pris par les cheveux, pour lui faire baisser la tête afin qu’elle embrassât mes escarpins. Elle me déchaussa puis je pus jouer avec mes pieds sur son visage. Elle se retourna, allongée sur le dos, je lui demandais de sortir sa langue et lui ordonna de lécher tout ce qui se présentait devant sa bouche, dans laquelle je venais de cracher avec dépit.

Je m’amusai ainsi avec elle, jusqu’au moment où l’une de ces jeunes filles décida de retirer ses tennis et présenta son pied moite à côté du mien pour le faire pourlécher à Clara. D’un seul coup, l’initiative de la première influença toutes les autres et elles se mirent tout autour de ma pauvre soumise et lui présentaient leurs pieds, leurs orteils et leurs talons. Certaines se mirent à lui marcher dessus et je la voyais se faire écraser par des dizaines de petons de toutes tailles qui l’assaillaient.

Ce chahut déclencha la curiosité d’une gardienne du musée qui mit fin à cet amusement. C’était dommage, mais je vis Clara toute émue par ce qui venait d'arriver.























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire