mercredi 8 octobre 2014

La route de la soie

Je me rendis le lendemain à dix heures du matin chez Marjolaine, comme nous en étions convenues. Je le trouvais s’affairer pour mettre en ordre son appartement.
- Mademoiselle Ava Swan va venir, me dit-elle, et avec toute sa superbe, tu verras. Cache-toi dans ce petit coin, tu pourras entendre et voir tout ce qui se tramera.
Un instant après, on sonna à la porte. Je me sauvais dans le coin et m’y installai confortablement. Cette femme entra :
- Bonjour, Marjolaine !
Elle voulut se jeter à ses pieds, mais elle la releva et la fit asseoir auprès d’elle.
- Il est nécessaire, lui dit-elle, que je m’assure de ton dévouement. Mais montre-moi les stigmates que je t’ai faits hier sur les fesses. Sont-elles dans le même état que je les ai laissés ? Voyons un peu.
Marjolaine se mit en devoir de baisser son pantalon et se tourna pour lui montrer ses demi-lunes.
- Ah ! Magnifique ! Baisse-toi un peu que je vois mieux (elle lui caressa les fesses). De pareilles choses sont faites pour me réjouir. Bon, dit-elle, je suis contente : ta maîtresse t’aime bien. J’ai eu soin d’apporter avec moi la paire d’escarpins que tu m’as offerts, tu vas pouvoir les admirer à mes pieds. Je t’ai déjà dit, Marjolaine, continua-t-elle, que je te distinguais de toutes mes soumises, comme je distingue le soleil de la lune et des autres planètes. Je te le dis, je ne veux des femmes que le cœur et l’esprit. C’est en pensant à moi qu’on parvient à s’unir à sa maîtresse. Nous allons commencer, poursuivit-elle. Exerce bien ta dévotion à ta divine Maîtresse, et soit sûr que l’on finira par un torrent de délices inexprimables. Mets-toi à genoux devant moi !
Marjolaine obéit aussitôt sans répliquer. Elle se mit à genoux devant Mademoiselle Ava Swan qui était assise sur le canapé. Puis, levant la robe qu’elle portait, elle laissa voir deux petits pieds charmants, chaussés de délicats escarpins.
- Je veux que tu m’admires, que tu me vénères, par les jolies chaussures de ta reine. Approche tes lèvres de mes souliers et embrasses les bien délicatement.
Alors Mademoiselle Ava Swan allongea sur la table basse qui lui faisait face, les jolis pieds que Marjolaine venait de déchausser avec la bouche. Elle exigea d'elle qu’elle prit tout son temps pour les masser.
Attentive à l’événement de cette scène, j’étais rempli de fascination, je sentais une sorte de frémissement que je ne puis décrire. Marjolaine ne disait mot. Mademoiselle Ava Swan se délectait de ses soins. Puis elle remuait ses orteils, croisait et décroisait les jambes. Marjolaine commença par ouvrir la bouche et essaya d’y mettre tous les orteils sans la mordre. Après quelques minutes, elle demanda à sa dévouée de sucer chacun de ses orteils comme autant de petits pénis.
- Oui, Maîtresse, lui dit-elle : je sens que mon esprit se détache de mon corps, je te supplie de commencer tout ce que vous voulez avec moi.
- C’est très bien, petite chienne, je suis très contente.
Elle demanda à Marjolaine de s’allonger sur le ventre au sol, face contre-terre. Elle sortit de son sac une longue cravache, qu’elle donna à baiser à sa pénitente. Elle lui remonta le derrière pour placer sous son ventre de gros coussins. Elle commença par trois coups qu’elle lui appliqua assez légèrement. Ces trois coups furent suivis de quelques petites caresses, et successivement de trois autres coups de cravache un peu plus fort que les premiers. Au bout de dix minutes, les coups pleuvaient avec une force inouïe. Quelle fut ma surprise lorsque je la vis retirer sa petite culotte et ordonner à son esclave de se retourner sur le dos. Le visage de Marjolaine était tout en feu. Elle enjamba la tête de sa soumise et fit tomber une grêle de coups de cravache sur toutes les parties du corps de Marjolaine qui gémissait de la violence de ces attaques. Cependant, son visage rayonnait car elle devait voir l’entrejambe de sa divine qui s’apprêtait à s’asseoir sur son visage.
- Je suis contente de toi, lui dit-elle, il est temps que tu commences à jouir de ta dévotion.
Mademoiselle Ava Swan s’abaissa et couvrit le visage de Marjolaine de ses fesses. Jamais on ne lui a présenté plus beau : son sexe était entr’ouvert et elle découvrait en entier la double route des plaisirs oraux.



















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