lundi 27 février 2012

Une soirée qui change des habitudes



- Ma chère petite amie, dis-je, relève-toi donc. Arrêtes donc de me lécher la plante des pieds comme ça, tu me chatouilles. Je suis touchée par ton application, tu sais bien que je t’aime toujours et que la menace que je t’ai faite tout à l’heure n’était pas sérieuse. J’étais folle furieuse, il fallait faire un exemple. C’est pour ça que tu te trouves dans cette cage, sous la table basse. Tu veux en sortir ?


- Oh, oui ! Maîtresse ! je n’en peux plus d’être là-dedans, j’y suis à l’étroit, répondit Sylvia. Ouvrez-moi donc la porte, je vous en prie. J’approuve votre colère, la honte que je subis est bien méritée et vous êtes toujours très bonne avec moi.


- Allez ! Sors d’ici ! J’ai les pieds détendus grâce à toi, tu es une bonne soumise. Pour te signifier que la paix est conclue, repris-je, j’ai décidé de t’emmener avec moi à Liège. Une petite fête est organisée en l’honneur de la princesse Noémie. J’y suis conviée.


- Oh ! se réjouit Sylvia, je serais en effet très curieuse d’assister enfin, à une partie fine de ce genre. Je suis heureuse que vous ayez accepté de me choisir. D’habitude, vous y allez toujours avec Nan.
- Mais Nan n’est plus avec nous, elle est partie avec Leslie, qui me l’avait demandé contre Jessica, notre chauffeuse. Cette soirée te changera des cérémonies gynarchiques dont tu m’as régalée à Bruxelles, dans ce fameux Temple des Voluptés. En effet, remarquais-je, le cadre de nos plaisirs de cette nuit sera quelque peu singulier, puisqu’il s’agit de La Violette, l’hôtel de ville de Liège. Nous serons entre femmes avec leurs soumises.
- Superbe ! comme on va bien s’amuser, s’exclama Sylvia, mais est-ce que vous emmènerez toutes vos soumises ?
- Pourquoi pas ? Vous êtes toutes d’excellentes chiennes. Et les chiennes auront un rôle à jouer dans cette bacchanale.


À vingt-trois heures, mon véhicule arrivait devant la porte de la villa. La conductrice, Jessica, sortit pour ouvrir la portière arrière, pour qu’on y installât Rachel Meko, entre le siège avant et la banquette. Elle était esthétiquement bondagée, la cordelette rouge passant symétriquement sur son corps blanc. Toute nue et bâillonnée, elle ne pouvait bouger que péniblement les jambes.
- N’est-elle pas mignonne ainsi ? m’extasiais-je en riant. Allez ! On y va, je préfèrerais qu’on n’arrive pas en retard à cette superbe soirée.


La berline s’éloigna et Bruxelles ne fut plus bientôt qu’une immense lueur à l’arrière de leur route. Sylvia, assise à l’arrière, commençait à frôler les genoux de son ancienne condisciple, sa main s’insinuait dans ses dessous, mais je la repoussais doucement en lui disant :
- Pas encore ma chérie, nous aurons tout le loisir de nous émoustiller sous peu…


Me déchaussant comme mon amie, je piétinais la pauvre Rachel qui essayait d’attraper à la volée avec sa bouche, les quatre petits pieds agiles. Elle fut assaillie de toute part. Les orteils de Sylvia taquinaient la langue de la soumise et l’autre pied massait, puis compressait ses deux seins. Tandis que les miens s’insinuaient dans son sexe.

La voiture arriva devant l’hôtel de ville et stoppa au niveau du double escalier de ce bâtiment en brique rouge. Les passagères descendirent et aidèrent Rachel à en sortir. La façon dont elle était nouée lui permettait tout de même de se mouvoir avec difficulté. Nos quatre complices pénétrèrent dans la demeure par la porte sous les escaliers.
- Mais où allons-nous ? demanda Sylvia.
- Dans la crypte ! répondis-je en descendant les marches qui étaient éclairées par des bougies sur chacune d’entre elles. Jessica, fait attention à Rachel, tu vas la faire tomber !
- Excusez-moi Maîtresse, je vais l’aider. J’y tiens autant que vous.


En bas de l’escalier se trouvait un long corridor au bout duquel une lumière chaude venait les accueillir. Bientôt des clameurs, des cris, des gémissements et des rires frappèrent les oreilles des nocturnes licencieuses.
- Nos amies sont là ! remarquais-je, dépêchons-nous pour les surprendre.

Effectivement, au débouché de ce long couloir, les sapphiques virent un groupe d’une douzaine de femmes, toutes assises dans de somptueux fauteuils et canapés, avec un nombre égale de soumises, à genoux ou couchées devant elles. Lascivement, elles embrassèrent et sucèrent les pieds de leur maîtresse respective, à la lueur d’un immense lustre qui permettait de suivre les moindres détails de leurs ébats.


Moi, entraînant Sylvia, Jessica et Rachel, surgissait dans cette immense pièce voûtée en criant joyeusement :
- Nous voici !


Les vénérations cessèrent et toutes les dominatrices participantes vinrent embrasser les nouvelles arrivantes.
- Soyez les bienvenues, vous et vos amies, Mathilde, s’écrièrent les despotes. Vous êtes ici chez vous.
- Quelle est votre compagne joliment nouée avec ces liens ? interrogea une jeune femme dans une somptueuse robe de soirée.
- Je vous présente Rachel, fis-je, c’est moins qu’une domestique et je vous prierai de lui permettre, quant à présent, de demeurer sur cet autel. C’est mon cadeau pour la princesse Noémie. Je veux que vous vous en serviez comme bon vous semble, mesdemoiselles.

(La suite lorsque j'en aurais envie.)

3 commentaires:

  1. Rituel,sensuel,sexuel!Eh ben,dis donc! l'air de la Dordogne te réussi ! la suite, la suite! Bises à toi Mathilde

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  2. Ravie de voir à quel point vous me traitez comme le jouet que je suis ...( Rachel )

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    1. Je serais ravie d'être le petit jouet de pieds de la princesse Noémie

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