jeudi 26 janvier 2012

Musée du Louvre ... des demoiselles vulnérables


La Nymphe au scorpion (1845), Lorenzo Bartolini, 1777-1850


La Nymphe Salmacis de François Joseph Bosio 1768-1845

dimanche 22 janvier 2012

vendredi 20 janvier 2012

En réponse à Reine Azure





Lorsque Reine Azure rentre le soir après une longue journée dans les rues de Paris, mon plaisir le plus grand est celui de me précipiter à genoux, devant elle, confortablement enfoncée dans le canapé. Ainsi, sans avoir rien exigé, je dépose ma petite trousse et ma bassine, pour lui donner le plaisir dont elle me sera peut-être grés. Je sens qu’elle va prendre du bon temps. Elle se  laisse faire. Je la déchausse délicatement et je prends ses pieds compressés dans mes mains en écartant doucement chacun de ses orteils avec mes doigts. Si je continue comme ça, elle me récompensera peut-être. J’approche le bassinet, y verse de l’eau chaude parfumée et elle y plonge les pieds froids.

Elle adore ces moments-là, lorsque sa tête renversée, les yeux mi-clos, elle sent son obligée soumise verser avec un gobelet, de l’eau sur ses orteils rougis par la différence de température. Et lorsque je finis mes soins, après l’avoir essuyé, je posais ses pieds sur le siège devant elle et je lui préparais une longue séance de pédicure.

Lorsque cette longue et bonne intervention s’achevait, elle me permis d’embrasser ses pieds. Ils sentaient si bon et la peau était si douce. Je peux vous dire les filles, que je fus très détendue et que la récompense me rendit très heureuse.

Si vous êtes, vous aussi, tentée par l’expérience, faites-moi signe.

mercredi 18 janvier 2012

Dors à mes pieds






Dors à mes pieds

Dors à mes pieds !... Rêve d'amour
Mon souffle, comme une caresse,
Glissera sur le pur contour
De ce beau front qu'avec paresse
Tu reposes sur mes genoux.
Dors à mes pieds, tout fait silence,
Hors la branche qui se balance,
Souple et frêle, au-dessus de nous;
Dors à mes pieds, tout fait silence.

Sous mes baisers clos tes yeux noirs,
Tes yeux où brillent tant de flammes,
Qu'on les croirait les deux miroirs
Où se reflètent nos deux âmes.
Dors à mes pieds !... Rêve d'amour;
Je suis jalouse de tes rêves,
Comme du temps que tu m'enlèves
Avec le monde chaque jour...
Je suis jalouse de tes rêves !...

Le soleil glisse à l'horizon.
Pas un souffle, pas un nuage...
Un rayon d'or, sur le gazon,
Reste comme un heureux présage !
Nos riches tapis ne sont pas
Aussi doux que ce lit de mousse
Où, folâtre, ta main repousse
Le brin d'herbe effleurant mon bras.
Dors sur l'herbe, les fleurs, la mousse...

Dors à mes pieds !... Rêve d'amour:
Mon souffle, comme une caresse,
Glissera sur le pur contour
De ce beau front qu'avec paresse
Tu reposes sur mes genoux.
Dors à mes pieds, tout fait silence,
Hors la branche qui se balance,
Souple et frêle, au-dessus de nous;
Dors à mes pieds, tout fait silence.

Mélanie Waldor dans Poésies du Cœur

Faire courir un petit chien

Reine Azure
Promenez en laisse mes soumis à quatre pattes sur le parquet est la façon dont j’aime les punir. Mickaël y a eu le droit plus d’une fois. C’était souvent très drôle et j’aime me moquer de lui lorsque ce traitement lui est infligé. Il ne l’avait certainement pas mérité, mais c’était pour éprouver sa dévotion. Il aime faire plaisir à sa Maîtresse ! Il adore s’incliner comme Mathilde, aux pieds des femmes ! C’est merveilleux de voir les hommes ainsi. Je rêve d’un monde où ils seraient tous comme ça. C’est une punition parfaite pour eux.

Un après-midi, je décidais d’un concours entre Mathilde et moi. Le but : prendre en laisse Mickaël et faire le tour de l’appartement le plus vite possible sans qu’il se relève. Je la menaçais d’une punition terrible si Mathilde allait moins vite que moi. Je peux vous dire que, dès lors, elle tirait de toutes ses forces, lorsque ce fut son tour. Les genoux de ce malheureux semblaient très douloureux au sixième tour. Il avait l’air de souffrir beaucoup et lorsqu’il était arrivé en bout de course, il s’écroula à mes pieds.

Après cet amusement, je vins m’asseoir dans le canapé. Je voulais dès lors, que Mathilde et Mickaël s’appliquent à embrasser mes talons hauts, à genoux devant moi. Mais pour cela, il fallait qu’ils arrivent à défaire la lanière de mes souliers avec les dents, sans en abîmer le tissu. Lorsque l’opération fut faite, ils se retournèrent sur le dos et je posais mes pieds moites sur leur visage. Ils devaient sentir très bon le cuir.

Voilà, chères lectrices, comment je m’y prends avec mes soumis. Je dois admettre que cela fait le bonheur de tout le monde ici.
Reine Azure


Reine Azure

Reine Azure

Reine Azure

Reine Azure

Reine Azure

Reine Azure

vendredi 13 janvier 2012

La petite Esther

Voici qu'on voit venir, le soleil sur les yeux,
La petite Esther, la danseuse aux crotales;
La blancheur du chemin plaît à ses pieds joyeux
Que la poussière brûle au travers des sandales.

- Ah ! Esther, quel désir mène tes pieds distraits
Aux dangereux sentiers de la campagne ardente ?
D'invisibles Aphrodite habitent les forêts,
Et des poisons subtils montent du coeur des plantes.

- Quelle silencieuse et palpitante ardeur
Rôde autour de vos pieds, vous guette et vous accueille,
Esther ? Le soleil gonfle et mûrit votre coeur;
Votre coeur est tremblant comme un buisson de feuilles.




À Judith, la Femme aimée

Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l'airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l'écume,
Le soir d'été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.

Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mourait dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s'échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s'exhalaient tout à tour
L'agonie et l'amour.

Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l'effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j'entendis des lyres se briser
En criant vers le ciel l'ennui fier des poètes.
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m'apparus.

Et l'esprit assoiffé d'éternel, d'impossible,
D'infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d'émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta divinité.

Études et Préludes - Renée Vivien










vendredi 6 janvier 2012

La machine a écrire

Photo Robert Doisneau
« Paris le 12 Mai

Ma Céline chérie,

Enfermée dans mon bureau, j’ai arrêté ma prise de notes pour ma conférence, que je tape sur ma petite machine a écrire portative, et je suis venue m’asseoir au bord de la Seine sur le quai en face pour continuer et maintenant pour t’écrire ce petit mot.

Ce soleil de Printemps est si chaud! Je n’ai pas pu résister!
Je porte juste le petit haut rayé qu’on avait acheté ensemble aux Galeries Lafayette avec ma petite jupe courte verte que tu n’aimes pas trop! En tous cas c’est la tenue idéale pour prendre le soleil. Le dos contre le mur qui a déjà emmagasiné sa chaleur et me chauffe les reins, je suis aux anges!

J’ai quitté mes chaussures, enlevé mon collant que j’ai glissé dans mon cartable et mis aussi mes lunettes de soleil. Peut-on rêver mieux en cette mi-Mai ? Je pense beaucoup à toi … Tu serais là, sans doute serais tu en pleine frustration car mes doigts de pieds, libres de toutes contraintes, pianotent doucement sur les pavés que j’ai sous les pieds. Ils se chauffent et se régalent de leur sort mais je me demande si tu oserais les masser et les grignoter ici, car il y a des voyeurs potentiels, je suis entourée de messieurs à l’œil baladeur. Ton activité préférée serait difficile a réaliser !

Ma Chérie, je vais te laisser à tes rêveries concernant mes doigts de pieds, je te connais, coquine gourmande! Et je vais travailler un peu … mais un peu seulement. Si la météo reste si clémente mon travail ne va pas avancer très vite!

Je t’embrasse, ta tendre amie Noémie qui t’adore »

lundi 2 janvier 2012

Pédicure et reflexologie

Quand je rentre le soir après une longue journée de promenade dans les rues de Paris, mon plaisir le plus grand est celui de m’asseoir confortablement dans le canapé. Et lorsque, sans avoir rien exigé, Mathilde vient devant moi, avec sa petite trousse et sa bassine, je sens que je vais prendre du bon temps. Je la laisse faire. Elle me déchausse délicatement et prend mes pieds compressés dans ses mains en écartant doucement mes orteils avec ses doigts. Si elle continue comme ça, en m’apportant de douces sensations de bien être, je la récompenserais peut-être. Elle approche le bassinet, y verse de l’eau chaude parfumée et j’y mets les pieds, la température étant parfaitement adaptée à mes petons si souvent frigorifiés.

J’adore ces moments-là, lorsque ma tête renversée, je sens ma petite soumise verser avec un gobelet, de l’eau sur mes orteils. Et lorsqu’elle finit son opération, après m’avoir essuyé, elle posa mes pieds sur le siège devant moi et me prépara une longue séance de reflexologie plantaire.

À la fin de ces moments exquis, je lui permis d’embrasser mes pieds. Je peux vous dire les filles, que je fus très détendue et que la récompense la rendit très heureuse.

Je vous encourage d’ailleurs, à exiger que l’on vous procure chez vous, les mêmes soins.