samedi 10 décembre 2011

Le Musée du Louvre

Madame Récamier, Jacques-Louis David (1800)

Portrait de Juliette Récamier assise, par le baron Gérard (1802)

Au musée du Louvre, j’ai depuis toujours une affection particulière pour les peintures d’Élisabeth Vigée Le Brun ou pour le rococo de Fragonard et de François Boucher. Les lumières éteintes, lorsque demeurent les veilleuses et, vraisemblablement, le ronronnement presque félin des caméras de surveillance, je voyais surgir ces jeunes filles américaines, dans la salle des peintures de l’École française. Elles tournèrent autour de nous, pour passer en revue chacune des toiles et finirent pour quelques-unes à s’asseoir sur les bancs au milieu de cette grande salle.
C’était l’été qui justifiait leur accoutrement très décontracté ! Elles étaient vêtues de camisettes ou de débarder, de "pantacourts", de shorts ou de jupettes assez courtes, chaussées de claquettes, de tongs ou de tennis légères. Je voyais Clara, qui, du coup, ne s’interressait plus à la peinture, mais tournait dans la salle pour regarder les parties dénudées de leur anatomie.
Devant le tableau de Madame de Récamier, j’eus donc une idée et je décidais de m’asseoir près d’elles en prenant Clara par la main. Je lui imposais de s’agenouiller devant moi. Je voyais ainsi, qu’elle commençait à être gênée et jetait des regards inquiets à ces adolescentes, qui étaient médusées par la scène qui se présentait à leurs yeux.
Je la pris par les cheveux, pour lui faire baisser la tête afin qu’elle embrassât mes sandales. Elle me déchaussa puis je pus jouer avec mes pieds sur son visage. Elle se retourna, allongée sur le dos, je lui demandais de sortir sa langue et lui ordonna de lécher tout ce qui se présentait devant sa bouche, dans laquelle je venais de cracher avec dépit.
Je m’amusai ainsi avec elle, jusqu’au moment où l’une de ces jeunes filles décida de retirer ses tennis et présenta son pied moite à côté du mien pour le faire pourlécher à Clara. D’un seul coup, l’initiative de la première influença toutes les autres et elles se mirent tout autour de ma pauvre soumise et lui présentaient leurs pieds, leurs orteils et leurs talons. Je la voyais se faire écraser par des dizaines de petons de toutes tailles qui l’assaillaient.

Ce chahut déclencha la curiosité d’une gardienne du musée qui mit fin à cet amusement. C’était dommage, mais je vis Clara fuir dans les autres pièces pour échapper à la moquerie féminine.

2 commentaires:

  1. Ah! pour certains ce serait un peu plus drôle les visites au Musée avec en perspective de trouver quelque "orgie" de cette nature au détour d'une salle ... A la lecture j'espérais presque que la gardienne participe ! elles s'ennuient tellement dans ce job !

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  2. C'est vrai, j'aurais dû y penser ! C'est que tu es plus créative que moi.

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