Madame Récamier, Jacques-Louis David (1800) |
Portrait de Juliette Récamier assise, par le baron Gérard (1802) |
Au musée du Louvre, j’ai depuis toujours une
affection particulière pour les peintures d’Élisabeth Vigée Le Brun ou pour le
rococo de Fragonard et de François Boucher. Les lumières éteintes, lorsque
demeurent les veilleuses et, vraisemblablement, le ronronnement presque félin
des caméras de surveillance, je voyais surgir ces jeunes filles américaines,
dans la salle des peintures de l’École française. Elles tournèrent autour de
nous, pour passer en revue chacune des toiles et finirent pour quelques-unes à s’asseoir
sur les bancs au milieu de cette grande salle.
C’était l’été qui justifiait leur accoutrement
très décontracté ! Elles étaient vêtues de camisettes ou de débarder, de
"pantacourts", de shorts ou de jupettes assez courtes, chaussées de
claquettes, de tongs ou de tennis légères. Je voyais Clara, qui, du coup, ne
s’interressait plus à la peinture, mais tournait dans la salle pour regarder
les parties dénudées de leur anatomie.
Devant le tableau de Madame de Récamier, j’eus
donc une idée et je décidais de m’asseoir près d’elles en prenant Clara par la
main. Je lui imposais de s’agenouiller devant moi. Je voyais ainsi, qu’elle
commençait à être gênée et jetait des regards inquiets à ces adolescentes, qui
étaient médusées par la scène qui se présentait à leurs yeux.
Je la pris par les cheveux, pour lui faire
baisser la tête afin qu’elle embrassât mes sandales. Elle me déchaussa puis je
pus jouer avec mes pieds sur son visage. Elle se retourna, allongée sur le dos,
je lui demandais de sortir sa langue et lui ordonna de lécher tout ce qui se
présentait devant sa bouche, dans laquelle je venais de cracher avec dépit.
Je m’amusai ainsi avec elle, jusqu’au moment où
l’une de ces jeunes filles décida de retirer ses tennis et présenta son pied
moite à côté du mien pour le faire pourlécher à Clara. D’un seul coup,
l’initiative de la première influença toutes les autres et elles se mirent tout
autour de ma pauvre soumise et lui présentaient leurs pieds, leurs orteils et
leurs talons. Je la voyais se faire écraser par des dizaines de petons de
toutes tailles qui l’assaillaient.
Ce chahut déclencha la curiosité d’une
gardienne du musée qui mit fin à cet amusement. C’était dommage, mais je vis
Clara fuir dans les autres pièces pour échapper à la moquerie féminine.
Ah! pour certains ce serait un peu plus drôle les visites au Musée avec en perspective de trouver quelque "orgie" de cette nature au détour d'une salle ... A la lecture j'espérais presque que la gardienne participe ! elles s'ennuient tellement dans ce job !
RépondreSupprimerC'est vrai, j'aurais dû y penser ! C'est que tu es plus créative que moi.
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